Le contexte et les enjeux
550 000 déplacements quotidiens à la frontière du Canton de Genève,
soit 20% de plus qu’en 2002. Pourtant, moins de 16% parmi ceux qui
réalisent ces trajets utilisent les transports en commun, faute
d’infrastructure et d’offre adaptée. Le réseau routier est surchargé.
CEVA (Cornavin–Eaux-Vives–Annemasse) est le trait d’union ferroviaire,
jusqu’alors manquant, qui va gommer l’effet frontière dans les déplacements entre Genève et Annemasse. À sa mise en service fin 2017, ce sont 230 km de lignes et plus de 40 gares qui seront connectées dans un rayon de 60 km autour de Genève, soit un territoire de près d’un million d’habitants répartis sur deux cantons suisses et deux départements de la région Rhône-Alpes.
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Le schéma simplifié et stylisé présente les aménagements prévus entre
la frontière et Annemasse, ainsi que les travaux planifiés en gare
d’Annemasse.
La voie est partiellement enterrée sur 2 kilomètres entre la frontière et Annemasse.
La ligne, souterraine (-13m) arrive de Suisse. À partir de la
frontière, la ligne remonte progressivement à la surface pour rejoindre
les quais de la gare d’Annemasse. Le train circulera d’abord dans une
tranchée couverte, puis dans une tranchée ouverte et enfin en surface (3
vignettes en coupe illustrent cette progression).
Au-dessus de la tranchée couverte et sur une partie de la tranchée ouverte, une voie verte est créée.
La passerelle du Foron est réservée aux traversées en modes doux
(cycles, piétons, etc.) et la voie verte offre un espace de promenade
qui devrait à terme mener jusqu’aux Eaux-Vives (en Suisse).
Entre la frontière et Annemasse, 3 passages à niveau sont supprimés.
Le passage à niveau 3 (PN3), situé rue du Pont Noir, et le passage à
niveau 2 (PN2), situé rue de l’Helvétie, disparaissent du fait de la
mise en tranchée de la voie ferrée. Le passage à niveau 1 (PN1), au
carrefour de la rue du Jura et de la rue des Négociants, est remplacé
par un pont route.
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